Après l'effort, le réconfort.

Je posais mon sac par terre. J'étais assise sur le lit et il s'affairait à préparer un remède. Je ne voulais rien dire. Je ne savais pas ce à quoi il pensait après tout. Était il en colère ? Était il simplement exaspéré ? J'évitais de me poser trop de question et enlevais mon pull, ma cravate et ma chemise histoire de laisser respirer mes épaules en attendant. Cela saignait pas mal mais ce n'était pas de profonde plaies.

Je bus. Il soupirait encore. Je ne dis rien et évitait son regard. Cette fois là je n'avais aucune explication à donné. Je ne savais pas trop quoi penser, au fond s'il demandait je n'aurai qu'a lui dire qu'il est à blâmer, s'il n'avait pas fait l'idiot dans le train ce jour là nous ne nous entre-turions pas. Mais Il n'étais malgré tout pas le seul à blâmer. Alors je l'entendis soupirer encore.

-Le feu à t il été pris en charge là bas Monsieur ? Ce serait dommage que cela se propage.

-Mais CE n'est rien ! Comparer à beaucoup d'autres choses tu sais ce n'est rien. Il n'y à pas qu'elle qui soit aller trop loin, ne lui en veux pas et ne t'en veux pas ce n'est pas de ta faute. Enfin j'imagine...

Je me levais et posais mes mains à plat sur son dos.

-Je te pardonne, tout. Simplement ne meurt pas, ça je ne serai pas sûre de pouvoir me le pardonner.

-Je t'attendrai alors. Et je te promet que ça ira avec elle, jusqu'à ce que tu revienne tout de moins, souriais-je.

Je posais mes mains sur ses joues et l'embrassais tendrement.

-Reviens nous sauf. lui chuchotais-je avant de me rhabiller et de partir, non sans l'avoir enlacé une dernière fois en retenant mes larmes.