Philtre de Mort Vivante.

J'entrais et me dirigeait directement vers lui. Je m'arrêtais toute proche, plongeant mes yeux dans les siens.

-Désolée, je suis vraiment désolée. Je sais que la moquerie gratuite comme ça, ça ne te plais pas. Par rapport a ton passé je...Je le sais enfin j'aurai pas du faire ça je l'ai fait pour que tu réagisse mais c'était idiot complètement idiot. Je m'excuse je ne veux pas te faire du mal.
Je me suis jetée dans ses bras me serrant fort contre lui.
-J'espère que je ne t'ai pas blessé...Mais je ne comprend pas pourquoi, enfin je comprend pourquoi tu as voulu appeler Hortance mais pourquoi en avoir rajouté une couche avec Lyann ? Et... Je soupirai ne sachant que dire de plus pour exprimé la demande en explication, je collait juste ma tête contre son torse, en fermant les yeux en attendant la suite.

-Tu aurai pus envoyer quelqu'un d'autre alors ! Drago au moins que je ne gaspille pas l'eau et les ingrédients, plaisantais-je.
-Tiens à ce propos, ce que tu viens de dire...Drack, il m'a parut changé, il m'a parut plus Lucius que Drack...Sev', est ce que tu sais si...enfin tu vois, si il a du suivre ce à quoi nos noms nous obligent ?

J'étais assise sur son bureau balançant mes jambes dans le vide.

J'ai mis ses mains sur ma taille pour pouvoir poser mes bras sur ses épaules et lui caresser le cou.

-Bon j'espère que cette histoire ne va pas trop mal se terminer. J'espère que ta fille n'en souffrira pas trop. Je marquais une pose. Je peux au moins remercier mes parents de ne pas avoir trempés la dedans, j'imagine... Je le regardais droit dans les yeux. Fais attention toi.

Il m'embrasse, j'avais vraiment l'impression que cela faisait une éternité...Je posais ma main sur sa joue, puis glissait mes lèvre jusqu'à son oreille "-J'espère..." lui murmurais-je avant de redescendre jusque dans le creux de son cou. Je sentais son odeur, l'embrassait; rangeait ses cheveux d'un coup de nez et je m'arrêtais la tête appuyée contre son épaule. Ma main était posée à plat au centre de sa poitrine, je sentais son cœur battre, je sentais son corps se soulever à chacune de ses inspirations. "- Il est trop bon de te sentir vivant..."

J'étais toujours assise sur le bureau, je me cambrais légèrement, l'attirant vers moi. J'approchais mon visage tout près, j'effleurais ses lèvres...
-Puisque le porte est fermée, ma foi je n'y vois aucun inconvénient Monsieur Rogue...
Je passais les doigts dans le col de sa redingote en le regardant bien dans les yeux. Même assise sur son bureau il était plus grand que moi.

-Hahah si tu savais combien de fois j'ai rêvé que tu me prennes sur ce lit pendant nos cours particuliers...

Je déboutonne rapidement son habit noire, pour qu'il se retrouve en chemise. Je me relève légèrement, me collant contre lui. Je l'embrasse passionnément en enlevant moi aussi, un par un les boutons de sa chemise. Pour sentir sa peau contre la mienne, pour sentir son cœur cogner contre le mien...Je passe mes mains dans son dos, doucement, très doucement, le chatouillant en passant sur sa taille, en faisant attention de ne pas enlever sa chemise.

Il m'embrassait sensuellement... Je passais ma main dans ses cheveux, profitant pleinement, fermant les yeux pour ressentir toute entière chacune de ses caresse, chacun de ses baisers. Il faisait monter le désir. Mon autre main agrippait le dos de sa chemise. Je me collais encore plus à lui. Je quittait ses cheveux, redescendais sur sa nuque, puis le long de son torse jusqu'à sa hanche. Je me laissais retomber en arrière pour l’entraîner avec moi. Je pivotais et échangeais les rôles, je lui laissais sa chemise ouverte sur le dos. Je le caressais tout en me tenant très proche de lui, je l'ai embrassé. Je me dirigeait ensuite vers son nombril grâce à un chemin de baisers, hésitait quelque instant, puis remontait tout droit en sortant ma langue pour goûter sa peau salée. Je me frottais légèrement contre lui embrassant son cou.

Pendant que l'on s'embrassait, qu'il jouait avec ma langue, ma main descendait le long de torse, jusqu'à la limite de son pantalon. J'y glissais furtivement les doigts. Je me relevais un peu, prenant appui sur mes genoux, j'étais à califourchon sur lui, toujours penchée à l'embrasser. J'ai enlevé un des boutons de son pantalon. Je passais ma mains dedans sur le côté. Je le forçait à se soulever, a se cambrer. Je passait cette main derrière, mes doigts glissèrent sous l’élastique de son boxer, suivant ma ligne de celui-ci. Puis je remontait le long de son dos. De mon autre main je commençais à dénuder ses épaules, j'avais quitté ses lèvres pour les embrasser.

Il parcourait mon corps, je soupirai de plaisir, et souriais à pleine dent. Je le laissais faire, mes mains sur ses épaules, jusqu'à ce qu'il arrive un peu trop bas, la situation n'était pas équitable. J'ai encore repris le dessus, je lui enlevais son pantalon a lui. On était déjà bien près à ce que je voyais. Je remontait, en le frôlant. Je me regardais pleine de malice dans les yeux, levais les sourcils et je l'embrassais fougueusement.

Il était en moi. Mes mains se crispaient de plaisir sur la peau de son dos. Il commença à se mouvoir doucement, je l'embrassais. Je me tournais légèrement pour multiplier encore les sensations, pour le sentir plus en moi que jamais. Nous étions là plus proche que n'importe qui. Je suivais son rythme, il allait doucement, très doucement, trop doucement, je n'en pouvais plus. Je pris les choses en mains. Encore un changements des forces dominantes, j'étais à califourchon sur lui. J'augmentais la cadence de nos va et vient. Je jouais avec lui, le faisant presque me quitter pour que la seconde d'après il soit encore plus en moi. Je posais une de mes mains sur son torse l'autre sur sa cuisse. Je n'en aurai plus pour très longtemps.

Il avait pris les choses en main, ah voilà un homme un vrai. J'agrippais les draps, je me cambrais pour ressentir le maximum de choses. Je le sentais cela montait en moi, j'y étais encore quelques secondes, j'tais au bord du gouffre, aux portes du paradis. Je me mordait la lèvre inférieure, bloquant ma respiration, je sentais un goutte du sueur perler sur mon front le long de ma joue, je fermais les yeux très fort. Et tout explosa en moi. Je me laissais aller en un énorme gémissement de plaisir. Tout les muscles se relâchèrent. Je le sentait encore en moi il n'y était pas encore tout à fait...J'entrouvris les yeux pour le voir, je souriais bêtement tant j'étais bien.

Je frissonnais à ses mots...
Il nous couvrit, le lit était déjà petit mais je me tournais pour me blottir complètement contre lui. Mon nez se promenait sur son cou et je profitais pleinement du contact. J'aimais être ainsi, toute à lui, je me sentais sereine et en sécurité totale. Je lui montrais toute la tendresse que j'avais pour lui, en caresses, un doux baisers et en longues étreintes amoureuses. Nos deux mains s'enlacèrent et je faillis m'endormir lorsqu'un sursaut de conscient vient à moi.
-N'as tu pas cours là maintenant tout de suite !?

Je soupire de soulagement.

-Alors je dors !

Et je m'installais confortablement sur lui.